Difficile à croire qu’actuellement dans notre société, certaines personnes vivent complètement seules et meurent ainsi. La lecture d’un article publié récemment dans le journal de Québec sous la plume d’Hugo Duchaine porte à réfléchir sur ce problème de l’isolement chez les personnes âgées. Cela est d’autant préoccupant que dans la province, le tiers des personnes ayant 65 ans et plus vit seul. Cette proportion grimpe à 40 % chez les 75 ans et plus. Par ailleurs, le quart des Québécois de 75 ans et plus n’a pas d’ami sur qui compter.
Le journaliste révèle que le fait de mourir dans la plus grande solitude n’est pas un fait isolé puisque le bureau du coroner compte une centaine de corps d’aînés non réclamés au Québec. Je suis bouche bée devant l’idée que des gens puissent mourir ainsi, dans la plus grande indifférence. Quel cauchemar d’être ainsi confronté au quotidien à ne pas avoir de visite, à ne pas sortir régulièrement ou pire encore à ne pas pouvoir sortir à cause de ses revenus ou de son état de santé. Qu’il doit être long de passer son temps à regarder les murs ou la télévision ou à espérer que son téléphone sonne. N’avoir qu’un animal de compagnie pour toute présence, quelle tristesse !
Je ne réalisais pas, jusqu’à la lecture de cet article, l’ampleur du problème, comme bien d’autres personnes. Bien sûr, je savais, comme probablement beaucoup de monde, que le nombre de visites dans les CHSLD n’est pas très élevé. La lecture de l’article de M. Duchaine me fait maintenant réaliser que le taux de mortalité est plus élevé chez les aînés qui sont seuls et que l’isolement est un facteur de risque pour la maltraitance puisqu’il ouvre la porte aux abus et à la fraude. Comme il le laisse entendre, assimilé à une véritable maladie, l’isolement est une réalité qui frappe au fil de deuils et de pertes.
Le vieillissement ne devrait pas être un facteur d’isolement. À nous de demeurer vigilants. Malgré nos préoccupations et notre quotidien parfois bien chargé, laissons-nous du temps pour nous occuper des personnes aînées qui nous entourent, car la solitude peut aussi les étouffer.
En guise de conclusion, je vous invite à lire l’article en question. Un coup de massue pour nous faire voir une réalité différente de la nôtre.
Source : Journal de Québec : "Nos aînés attendent la mort seuls"...
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, octobre 2017.
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