Le Comité logement d’Amos région a orchestré une tournée à travers les principales villes de l’Abitibi-Témiscamingue en janvier 2016 afin de porter un regard neuf sur le logement social.
Pour ce faire, le documentaire « Les invisibles : le logement social comme moyen de sortir de la pauvreté » a été présenté dans le cadre d’une tournée de visionnement qui a débuté à Ville-Marie le 11 janvier 2016. Les responsables étaient de passage à Rouyn-Noranda le 12 du même mois. La Corporation de développement communautaire d’Amos, qui coordonne le Comité de logement d’Amos région, était alors accompagnée par l’Association des locataires de l’Abitibi-Témiscamingue.
Ce film a nécessité deux ans de travail et son financement a été rendu possible grâce à une contribution provenant du Fonds québécois d’initiatives sociales (FQIS). Il met en lumière les bénéfices pour une personne aux prises avec des difficultés financières de vivre dans un logement en partie subventionné. Ces bénéfices sont de tout ordre comme ont pu en témoigner plusieurs personnes.
L’un des témoignages met de l’avant le fait que les revenus limités peuvent notamment être investis dans une meilleure alimentation, ce qui a des répercussions positives sur la santé. Le fait d’investir un pourcentage adéquat pour payer le loyer agit également sur l’anxiété et permet aux gens qui bénéficient de logements sociaux de se remettre en mouvement, de s’intégrer dans la société. Il devient alors plus facile de se réapproprier du pouvoir sur sa propre vie. Enfin, le fait de vivre dans un logement bien entretenu à un coût restreint peut permettre à des personnes démunies de franchir avec confiance les étapes permettant de passer à autre chose.
Ce film a sans aucun doute permis aux organisateurs de la soirée d’atteindre leurs objectifs, à savoir provoquer les échanges et soulever les questionnements au regard du logement social. Bruce Gervais, coordonnateur de l’Association des locataires de l’Abitibi-Témiscamingue, considère que les logements sociaux peuvent aider de nombreuses familles. « On appelle ça du développement durable », précise-t-il. Pour sa part, Mme Isabelle Poitras, citoyenne, est d’avis que « le logement social, c’est tellement une belle porte de sortie parce qu’on s’entend qu’au niveau des besoins, se loger, se nourrir et se vêtir, c’est pas mal à la base ».
Lien complémentaire :
https://ici.radio-canada.ca/regions/abitibi/2016/01/05/006-logement-social...
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, février
2016.
Photo tirée de la page Facebook "Les invisibles".
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