Sur la route du tricot graffiti !

Le Québec a sa route des vins et il aura, au printemps 2015, sa route du tricot graffiti. Et quelle route ! Une route tout en couleurs, parsemée de serpentins, de glands et de tricots.

Jamais le Québec n’aura été aussi coloré, pour ne pas dire, tricoté ! Une route de plus de 600 municipalités qui annoncera à tous, la présence des Cercles de Fermières du Québec sur leur territoire et, surtout le centenaire de l’Association.

Chez-nous, à Évain, le printemps ne sera pas annoncé cette année, par l’arrivée d’une hirondelle, mais par l’installation de tous les tricots graffitis dans le parc du Sacré-Cœur, situé près du presbytère.

Le mobilier du parc, les rampes d’escaliers du presbytère et de l’église seront décorés, tricotés maille par maille par des mains habiles ou débutantes qui amèneront, nous l’espérons des sourires sur les visages des passants. Vous y verrez aussi des glands accrochés dans les arbres du parc et un gros bouquet tricoté pour embellir l’entrée de la maison de nos deux Pierre (nos prêtres).

Si vous avez le bonheur en cet été 2015, année du centenaire des CFQ, de voyager dans certaines villes ou municipalités du Québec, vous penserez en voyant leurs tricots graffitis : « Ici, il y a un Cercle de Fermières ».

Nos tricots graffitis resteront tout l’été, à moins que la température ou des mains malhabiles nous les détricotent.

Merci de partager ce bonheur avec les Fermières d’Évain.

100e Anniversaire
Cercle de Fermières du Québec (CFQ) 2015

Par LISE LAFOND

Saviez-vous que

... Le premier Cercle de Fermières a été fondé en 1915 par deux agronomes ?

… C’est en 1940 que les Québécoises obtiennent le droit de vote ?

… « Les Recettes de Fermières du Québec » a été la première publication des CFQ en 1978 ?

… En 2003, les CFQ publiaient le livre « Les secrets de la Courtepointe » ?

… Le siège social du CFQ est à Longueuil ?

… La première cotisation annuelle était de 0,50 $ et par la suite, en 1922, elle était de 1 $ ? Aujourd’hui, en 2015, elle est de 25 $.

… Dans les années 1945-1950, le salaire d’une enseignante était de 700 $ à 1 000 $ par année

Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, mars 2015.
Crédit photo : Jacinthe Falardeau