Ce mois-ci, je vous parle de nos deux jeunes Manon qui sont
entrées dans notre Cercle de Fermières d'Évain cette
année.
Notre Association regroupe aussi des jeunes femmes qui sont
en congé maternité et qui veulent apprendre les techniques artisanales
afin de perpétuer notre héritage. Actuellement, il y a un grand
engouement chez les jeunes familles pour revenir aux valeurs
d’autrefois et on le sent parmi nos membres. Nous avons à Évain
de jeunes membres qui s’investissent et qui croient en la valeur
de leur travail au sein de l’Association, mais nous en avons
besoin de bien plus encore.
Je vous présente mes deux Manon. Avant d’entrer Fermières, elles se réunissaient avec quelques jeunes mamans au restaurant VAN HOUTTE, une fois par semaine pour parler de tricot ou pour en faire. Une des « Manon » est entrée Fermière, la première à la suite de l’invitation de sa voisine d’en face. Elle a tellement aimé le groupe qu’elle a fait entrer l’autre Manon dans notre Cercle.
Comme ces dames sont encore sur le marché du travail, elles ne pouvaient se joindre à nos ateliers le lundi après-midi ; elles se rencontrent donc les fins de semaine ou pendant une soirée déterminée d’avance. Maintenant, elles viennent faire leur social dans notre local au Centre Communautaire d'Évain. Elles ont appris à tisser en plus d’apprendre à tricoter. Si elles ont besoin d’aide pour leur tricot ou pour la lecture d’un patron, elles peuvent toujours demander à une Fermière habile dans cet art de se joindre à elles au cours de cette soirée. À date, il y a aussi d’autres membres qui viennent à ces ateliers en soirée. Vous savez, on peut entrer Fermières dès l’âge de 14 ans.
Notre jeune relève est très importante. En effet, plusieurs membres travaillent à temps plein et réussissent à être très engagées dans notre belle Association.
Vous aimeriez connaître les noms de famille de ces
deux « Manon » ? La première à devenir Fermière est Manon
Boudreault, la deuxième Manon Guenette.
Grâce à nos deux « Manon », nous sommes maintenant 67 Fermières.
Par LISE LAFOND
Autrefois les métiers à tisser se promenaient de maison en maison et il fallait les démonter à chaque fois!
Pour aider les familles, le gouvernement donnait à chaque année, des dindes, des poussins et des graines de semence pour le jardin !
On distribuait des sacs de sucre en coton pour faire des taies d’oreillers et des couches de bébé et on leur montrait comment faire disparaître les écritures sur le tissu !
Les réunions avaient lieu en général le jour selon que les gens vivaient à la campagne ou en ville. Il y en avait aussi le samedi ou le dimanche après la messe car en ces temps-là, les gens se déplaçaient en voiture à cheval. Parfois, en campagne, elles avaient lieu dans des résidences privées !
À la fondation de certains Cercles, on devait apporter sa
chaise, jusqu’au moment où on a eu les moyens d’en acheter !
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, avril
2015.
La courtepointe est un type de couverture doublée qui raconte une histoire de savoir-faire et de passion...
Avec l’arrivée de l’automne, c’est le temps des conserves. Voici donc une recette de ketchup aux fruits...
Améliorer les conditions de vie de la femme et de la famille, transmettre le patrimoine culturel et artisanal…