Le dimanche 4 octobre 2015, j’ai participé en tant que responsable régionale de la marche mondiale des femmes à une vigile avec les femmes autochtones à Val-d’Or. Près de 100 femmes, hommes et enfants ont marché dans les rues pour se rendre sur les bords de la Source Saint-Gabriel pour se rappeler que des femmes autochtones de la région sont portées disparues depuis plus d’un an et que les familles sont toujours dans l’attente.
Pourquoi une telle vigile le 4 octobre ? Parce que c’est la journée de commémoration pour les 1 186 femmes autochtones disparues et assassinées. Des vigiles ont été organisées dans plusieurs villes du Québec et du Canada.
Les femmes se sont mobilisées pour demander des engagements à l’ensemble des partis politiques et d’exiger la mise sur pied d’une Commission d’enquête des femmes autochtones disparues et assassinées. Il est de la responsabilité du gouvernement fédéral d’ouvrir les yeux sur ces violences et de répondre à cette demande portée par les Femmes autochtones du Québec, Femmes autochtones du Canada, la Coordination québécoise de la marche mondiale des femmes et de nombreux mouvements sociaux à travers le pays. Cette demande d’enquête n’a jamais été entendue par le gouvernement Harper.
Une enquête publique nationale exhaustive sur la violence envers les femmes et les filles autochtones du Canada fournirait l’assurance aux peuples autochtones que tous les niveaux du gouvernement reconnaissent la gravité de l’enjeu et se sont engagés à mettre fin au cycle de violence. Il est également essentiel que cette enquête permette aux associations de femmes autochtones d’être entendues, étant donné les nombreuses informations qu’elles ont recueillies au fil des années.
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, novembre
2015.
Crédit photo : Denise Caron.
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