Le 8 mars, Journée internationale des femmes, continue d’être un des temps forts en condition féminine pour toutes les femmes et les groupes de femmes.
C’est un moment privilégié pour célébrer entre nous nos victoires comme travailleuses et comme femmes. Nous en profitons aussi pour faire des bilans, réfléchir ensemble, échanger, s’encourager et se mobiliser. C’est donc plus qu’un symbole et, dans un contexte de transformations, d’instabilité, de remises en question de nos acquis, il conserve encore toute sa pertinence.
Cette année, le Collectif 8 mars (regroupant différents groupes de femmes et les comités de condition féminine des organisations syndicales) a voulu un thème inclusif et mobilisateur qui interpelle l’ensemble des femmes peu importe leur milieu, leur provenance, leur âge, etc.
Il a choisi un thème fort et ferme pour réaffirmer que la parole des femmes est le reflet des réalités au quotidien de plus de la moitié de la population du Québec, qu’il est important que les femmes soient unies plus que jamais afin d’être entendues et prises au sérieux partout, y compris par le gouvernement.
De plus, le thème de cette année évoque les récentes mobilisations (pensons aux actions et aux manifestations populaires, communautaires et syndicales contre les mesures d’austérité), aux actions de la Marche mondiale des femmes qui ont mobilisé des milliers de femmes au Québec et dans plus de 50 pays et territoires dans le monde, aux mobilisations contre les violences envers les femmes et aux actions du mouvement féministe en solidarité avec les femmes autochtones pour réclamer une commission d’enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées.
Source : Le Collectif 8 mars, UPPERKUT.
Illustration : Sophie Casson
Depuis plusieurs années, les droits des femmes sont constamment attaqués, leurs acquis remis en question, leurs gains fragilisés… quand ce ne sont pas carrément des reculs.
Le gouvernement Couillard a perdu toute crédibilité lorsqu’il est question d’égalité entre les sexes. Il refuse de reconnaître les impacts des décisions de son gouvernement sur les femmes et leur quotidien et, conséquemment, l’accroissement des inégalités qui en résulte.
Plutôt que de nous laisser décourager par ces reculs, nous devons nous faire entendre et, avec ardeur et ténacité, poursuivre la lutte pour l’égalité.
À nous de prendre la parole, de dire haut et fort en quoi les mesures d’austérité imposées par le gouvernement libéral affligent les femmes et les travailleuses, que ce soit dans le domaine de l’emploi, de la santé, de l’éducation, des services de garde, de l’équité salariale, de la retraite, des services sociaux ou autres. Il est important d’en parler autour de nous pour mieux réaliser l’ampleur des attaques et des pertes et mieux faire face collectivement à d’éventuelles mesures régressives et néfastes pour les femmes.
Nous sommes loin de l’égalité de fait, celle qui fait partie de la société juste et équitable que nous voulons. Appel à toutes pour atteindre l’égalité et pour défendre nos droits !
Différentes activités sont organisées un peu partout dans la région et dans les milieux de travail par les comités de condition féminine des différents syndicats. Le 10 mars prochain aura lieu à la Scène Paramount à 20h, une soirée pour toutes les femmes de Rouyn-Noranda. Nous aurons droit à un spectacle de Francine Lareau pour rendre hommage à des femmes de l’humour. Billets à vendre au coût de 5$. Pour s’en procurer, nous devons appeler au Centre Entre Femmes de Rouyn-Noranda au 819-764-4714. Plaisir assuré, bienvenue à toutes!
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, mars 2016.
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