Écouter les nouvelles nationales et entendre que cinq femmes ont été tuées au Québec par un conjoint ou un ex-conjoint au cours du mois de février, inutile de vous dire que je suis sous le choc. Comment peut-on encore en 2021 poser un tel geste ? Que se passe-t-il dans la tête de ces hommes pour avoir de telles idées noires et de décider de tuer leur conjointe et leurs enfants ? Est-ce par jalousie ou encore pour exercer leur plein pouvoir ? Est-ce parce qu’ils ont vécu dans un environnement de violence familiale et que les patterns se répètent ? Est-ce parce qu’ils manquent d’estime de soi ?
Il n’est pas facile de répondre à ces questions. Par contre, il faut trouver des alternatives et mettre des programmes en place pour faire disparaître toute cette violence qui ne cesse d’augmenter. Il est tout à fait inacceptable que des femmes et des enfants vivent au quotidien dans la peur, soient battus, agressés et finalement tués. Personne n’a à perdre la vie dans de telles circonstances.
Depuis la dernière année, le contexte de la pandémie a exacerbé la violence conjugale. Cette période est difficile pour toutes et tous, mais ce n’est pas une raison pour agir de la sorte. Il faut que les hommes, vivant avec un sentiment de colère et de frustration, fassent appel aux ressources d’aide qui existent pour les aider à contrôler leur agressivité et leur colère.
Il est impératif que les corps policiers soient plus réceptifs aux appels de femmes qui vivent de la violence conjugale et souhaitent de l’aide pour se sortir de cette situation pour leur bien-être et, dans plusieurs cas, celui de leurs enfants. Il faut aussi donner les moyens aux maisons d’hébergement de la région d’avoir la possibilité d’accueillir des femmes et des enfants avant qu’il ne soit trop tard.
C’est de notre responsabilité de faire cesser toute cette violence.
Il faut dire NON à toute forme de violence.
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, avril 2021.
Autrefois, au Québec, la coutume voulait que les femmes prennent le nom et le prénom de leur mari…
Appel aux femmes et adolescentes de l'Abitibi-Témiscamingue afin de connaître les enjeux de santé qu’elles vivent…
Mettre en lumière la nécessité d’agir et de poursuivre les luttes pour une société libre, juste, égalitaire et inclusive…