Les 30 novembre et 1er décembre 2001 se tenait à Saint-Germain de Kamouraska le congrès de fondation de l'Union paysanne. La fin de semaine suivante se déroulait le 77e congrès de l'U.P.A. Ces deux événements pourraient presque passer inaperçu, pourtant l'un a beaucoup dérangé l'autre.
Le monde agricole a beaucoup évolué au cours du 20e siècle et c'est pour le mieux. Il est indéniable qu'un mouvement d'industrialisation s'est instauré en agriculture. Des règlements visant l'uniformisation se sont multipliés.
Les travailleuses et les travailleurs du monde agricole ont développé des productions diversifiées à grande et petite échelle parfois sous le couvert de techniques très personnelles. Le tout pour offrir une table bien garnie et parfois "une saveur locale".
Depuis plusieurs années, ces petites entreprises familiales et dans la plupart des cas différentes des cultures et élevages traditionnels (voire industriels) ont beaucoup de difficultés à se tailler une place au sein de l'U.P.A.
M. Roméo Bouchard, président de l'Union paysanne et ancien producteur, soutient qu'il est primordial d'offrir une reconnaissance à l'agriculture à petite échelle qu'elle soit naturelle ou biologique.
Les adhérents à l'Union paysanne appartiennent au monde de l'agriculture et sont aussi des citadins et villégiateurs soucieux de ce qu'ils mangent.
L'union logique où le principal intéressé, le consommateur, échange avec le producteur.
L'Union paysanne ne prétend pas remplacer l'Union des producteurs agricoles car ces préoccupations sont différentes. L'U.P.A., quant à elle, est bousculée par ce regroupement. Même si un certain mécontentement se manifestait parmi les agricultrices et agriculteurs, aucun autre regroupement officiel n'était apparu pour briser le monopole de cette dernière.
La mondialisation pousse certaines entreprises à mieux performer,
à accroître leurs productions pour accroître leurs revenus pour être
concurrentiels mondialement: voilà une option. Une autre option est
de produire pour bien vivre et vivre bien.
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, janvier 2002.
Cet article a obtenu un prix de l'AMECQ (Association des médias écrits communautaires du Québec), en 2002 : Opinion, dans la catégorie des journaux publiant des éditions de 3000 exemplaires et moins.
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