En janvier dernier, notre administratrice Louiselle Luneau, une femme impliquée dans sa communauté ainsi qu’auprès de sa famille et de ses amis, a célébré son anniversaire de naissance. Pour l’occasion, plus de 60 personnes qu’elle a côtoyées sont venues célébrer avec elle tout en profitant de ce moment pour lui transmettre leurs témoignages de reconnaissance. Nous voulions, nous, ses collègues du journal, profiter de l’occasion pour vous faire connaître cette femme et c’est à travers les yeux de sa fille Manon Richard que nous avons décidé de vous la présenter. Voici ce qui est ressorti de cette rencontre.
Selon sa fille Manon, du plus loin qu’elle se souvienne, sa mère a toujours été très impliquée. D’ailleurs, même si Louiselle est retraitée depuis 2009, elle est occupée à temps plein par tous ses différents engagements. Voici quelques-unes de ses implications présentes et passées :
Militante du comité de condition féminine du Conseil régional FTQ, elle s'est impliquée au Regroupement des femmes de l’Abitibi-Témiscamingue depuis 1987, présidente du RFAT et porte-parole du comité de coordination et du comité de développement socio-économique, présidente du Pôle d’économie sociale de l’Abitibi-Témiscamingue (depuis 2005), membre du conseil d’administration du Chantier d’économie sociale du Québec (depuis 2011), membre du conseil d’administration du Centre de Prévention du Suicide de Rouyn-Noranda (2011), membre du Conseil d’administration du Journal Ensemble pour bâtir en tant que secrétaire-trésorière (depuis 2010), agente de liaison du Parti Québécois pour la région de l’Abitibi-Témiscamingue (février 2010 à novembre 2012), présidente du conseil d’administration de l’Agora des arts (2013).
Lorsque l’on interroge Louiselle sur la retraite, elle s’exclame : « Pour moi, la retraite n’est pas un agenda vide. Il faut croire que j’ai encore besoin d’être impliquée et de défendre les droits, particulièrement ceux des femmes. »
Manon nous disait qu’il lui est souvent difficile de tenir le compte de tous les engagements de sa mère : « Elle est souvent partie à l’extérieur de la ville pour différents engagements. Il m’est difficile de la suivre! », indique en riant sa fille.
Louiselle, c’est aussi une femme militante qui n’a pas peur de dénoncer les inégalités et la discrimination. Une cause qui lui tient grandement à cœur est la condition et la défense des droits des femmes. Manon racontait que sa mère l’a accompagnée dans un voyage au Cameroun : « Elle m’a accompagnée au Cameroun en 2009, elle fut touchée par les conditions des femmes là-bas. Elle n’a jamais eu peur de donner son opinion. Elle se choque souvent et dit sa façon de penser, mais tout ça poliment et en respectant les autres. »
Elle fut un modèle pour sa fille de bien des façons. Selon la jeune femme, elle a su lui transmettre entre autres de grandes valeurs telles que le don de soi mais aussi la détermination. « Elle m’a montré que tout est possible. Elle m’a aussi appris à développer une grande autonomie, mais je vais toujours avoir besoin de ma mère quand même! », dit-elle en souriant.
Par contre, malgré tous ses divers engagements, Louiselle a su tout de même être présente pour sa famille et son entourage. Elle a toujours fait preuve d’un grand don de soi envers sa communauté mais aussi envers sa famille. « Nous sommes son comité prioritaire. Elle est très présente pour mes enfants (ses petits-enfants). Elle amène des fois mon garçon dans différents comités. »
En terminant cet entretien, j’ai interrogé Manon sur ce qu’elle aimerait dire à sa mère : « Je lui dis souvent toute la reconnaissance que j’ai, mais aussi combien le mot merci n’est pas assez grand… Je souhaite aussi à ma mère de prendre du temps pour elle. Elle pourrait passer le flambeau pour se consacrer à des projets personnels. »
Finalement, Louiselle, de la part de tous tes collègues du journal, nous te disons MERCI pour tout ce que tu fais pour ta communauté. Tu es une femme de cœur et une inspiration. Tu démontres par tes actions que tout peut être possible.
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, mars
2014.
Crédit photo : Diane Gaudet Bergeron
Hommage à un cycliste passionné de ski de fond, décédé tragiquement lors d’une sortie en vélo...
D'où vient le nom de la rue Yvette-Leblanc, près du Centre communautaire d'Évain?
Le prix Hommage Aînés souligne l’apport d’une personne œuvrant pour favoriser le mieux-être des personnes aînées…