Ce mois-ci, votre journal de quartier vous présente un homme qui habite Évain depuis 1976 et que vous avez dû remarquer lors de ses longues promenades à pied le long de la route 117 ou de la rue d’Évain. Il s’agit de Gilles Gendron, juge à la retraite depuis 2009 et conjoint d’Anne-Marie Lemieux.
Né à La Sarre en 1946, où il entreprend ses études primaires, il suit son cours classique au séminaire d’Amos et le termine au Collège des Jésuites à Québec. C’est là qu’il entreprend ses études en droit à l’Université Laval. En 1972, il réussit son barreau et vient exercer pour une année à La Sarre, au bureau d’avocats Bertrand, Gagnon et Gendron.
Dès 1973, notre jeune avocat vient, avec l’aide de Me Miville St-Pierre, ouvrir le bureau d’aide juridique à Rouyn-Noranda. Il y œuvre treize années avant d’être nommé juge au Tribunal de la Jeunesse en 1984. En 1988, il y eut fusion de ce tribunal avec deux autres : la Cour des Sessions de la paix et la Cour provinciale pour devenir la Cour du Québec. En fait, la Cour du Québec tire ses origines de l’Acte de Québec de 1774 qui rétablit les lois françaises en matière civile et confirme les lois criminelles anglaises.
En 2009, il prend une semi retraite puisqu’il demeure juge suppléant jusqu’en mai 2011. Par la suite, Gilles Gendron débute sa vraie vie de retraité afin de pratiquer ses loisirs préférés, soit la marche, le ski de fond, la natation, le cinéma, le théâtre et la lecture. Justement, c’est en lisant un hebdomadaire de Rouyn-Noranda, au printemps dernier, qu’il s’intéresse à un appel de candidatures de la Commission scolaire de Rouyn-Noranda pour combler un poste de commissaire pour le secteur rural d’Évain, d’Arntfield et de Montbeillard.
Confronté pendant de nombreuses années aux jeunes décrocheurs qui sont passés devant la cour, il se dit qu’il pourrait peut-être se rendre utile afin de tenter de contrer le décrochage scolaire, le taxage et l’intimidation qui sont légion dans nos établissements scolaires, tant chez les jeunes garçons que chez les jeunes filles. Il faut souligner également que sa conjointe, Anne-Marie Lemieux, fut enseignante une trentaine d’années.
Après s’être présenté devant le comité de parents et le conseil des commissaires, sa candidature fut retenue. En plus de ses nouvelles fonctions, il œuvre au sein du comité du transport scolaire. Il s’agit d’un dossier complexe.
Selon lui, le rôle des commissions scolaires a souvent été remis en question par certains partis politiques et les prochaines élections au Québec risquent de bouleverser cette institution qui existe depuis près de 65 ans. En effet, la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) célèbrera cette année ses 65 ans en poursuivant toujours les mêmes objectifs, soit promouvoir la qualité du système public d’éducation et défendre les intérêts des commissions scolaires afin d’assurer à la population un droit de regard en éducation. La Fédération des commissions scolaires du Québec regroupe aujourd’hui 61 commissions scolaires. Il est à remarquer que le quartier Évain est représenté également par une autre commissaire en la personne de Mme Doris Bergeron, responsable de nos deux écoles primaires d’Évain.
Voilà un enjeu intéressant qu'a à cœur notre nouveau commissaire qui fera face à la tourmente politique le moment venu. Selon lui, le rôle d’un commissaire d’école est aussi important que celui d’un conseiller municipal. Ses actions gravitent autour du monde scolaire, soit les enseignants, les élèves, les infrastructures, le transport, etc. Dans un milieu rural comme Évain, Arntfield et Montbeillard, les problématiques sont nettement différentes de celles que l’on peut retrouver en milieu urbain.
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, février 2012.
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