Avant de vous présenter la personnalité Clin d’œil du mois, je tiens à faire des remerciements. Il y a maintenant bientôt 2 ans, je rejoignais la communauté d’Évain en devenant propriétaire d’une maison dans ce quartier. Étant une femme qui croit à l’importance de la communauté, c’est ce qui m’a amené à m’impliquer au sein du journal. De plus, je cherchais un moyen d’élargir mes contacts et de rencontrer ceux qui forment cette communauté; c’est dans ce but que j’ai décidé de faire régulièrement une chronique Clin d’œil présentant des personnes demeurant comme moi à Évain. Des gens de tous les horizons et de tous les âges. Ce mois-ci, lorsque j’ai rencontré la personnalité Clin d’œil du mois, j’ai pris conscience de la chance que j’avais en réalisant cette chronique. La chance de rencontrer des gens possédant une grande richesse, un grand cœur, une passion pour la vie… À leur contact, j’apprends à développer pour Évain un sentiment d’appartenance et une plus grande envie de participer à la vie communautaire. Merci à nos personnalités Clin d’œil de me laisser entrer dans leur maison et dans leur intimité.
C’est donc avec un très grand plaisir que je vous présente notre Clin d’œil du mois d’avril, monsieur Réal Fontaine. Un bon vivant, impliqué dans sa communauté et un homme de cœur… Bonne découverte!
M. Réal Fontaine
Âge : 71 ans, marié à madame Anna Richer.
Père de Richard et de Nathalie.
Grand-père d’Amélie (16 ans) et
Vincent (18 ans).
Retraité officiellement depuis 2010.
Non. Je viens de l’Abitibi-Ouest, de Palmarolle. Je suis arrivé ici en 1965. C’est le travail qui m’a amené à m’établir à Évain.
C’est un village tranquille et j’y ai développé au fil du temps un bon groupe d’amis.
Depuis l’âge de 21 ans, j’étais monteur de lignes. Je ne travaillais pas pour Hydro-Québec mais plutôt pour des contracteurs. Je faisais donc la construction et l’installation des lignes électriques. J’ai appris ce métier en le pratiquant. J’ai été contremaître aussi dans ce domaine pendant plus d’une dizaine d’années.
J’aimais le fait que ce soit en plein air. C’était plus dur en hiver mais c’était agréable l’été.
Non, je ne m’ennuie pas à la retraite. Le temps passe bien, je m’occupe.
Je fais entre autres du bénévolat. Je suis bénévole depuis plus de 10 ans pour l’Âge d’or, et j’ai fait aussi par le passé du bénévolat pour le Club Optimiste.
Je suis vice-président pour l’Âge d’or. Je m’occupe entre autres du brunch qui a lieu à chaque mois. Je travaille avec d’autres à la préparation de la salle, l’achat de la nourriture et à la confection de la nourriture. J’aime ça.
Pour moi, faire du bénévolat fait partie de mes valeurs, c’est naturel. Cela me permet d’aider et aussi de rencontrer du monde. Ça me fait sortir de chez moi et c’est valorisant.
Lorsque l’on s’est marié, le mode de vie était très différent d’aujourd’hui. On prenait l’engagement plus sérieusement. Le mariage devait durer. Maintenant, la vie est différente. Il faut apprendre à faire des concessions. Ma femme est malade depuis qu’elle a 39 ans. Je l’aide à la maison entre autres avec certaines tâches ménagères. (D’ailleurs sa femme étant présente pendant l’entrevue, elle précise que le support de son mari a été très important car malgré le fait qu’elle soit autonome, elle se fatigue rapidement. Madame Richer fait aussi du bénévolat à l’Âge d’or.)
Il faut rester positif et prendre un jour à la fois.
La recette choisie par Monsieur Fontaine est sa recette de pain. Il
l’a fait depuis très longtemps et la connaît par cœur. Cette recette
était faite par son épouse mais depuis le début de sa maladie, elle
n’arrive plus à la faire et elle l’a donc enseignée à son mari.
Mettre 2 c. à thé de sucre dans 1 tasse d’eau tiède. Ajouter 3
sachets de levure (6 1/2 c. à thé) et laisser lever 15 minutes.
Verser dans un grand bol. Ajouter 3 c. à soupe de graisse, 3 c. à
thé de sel, 5 tasses d’eau tiède et 4 tasses de farine. Brasser au
malaxeur. Ajouter 9 tasses de farine et pétrir à la main. Laisser
reposer 5 minutes et pétrir à nouveau 10 minutes.
Remettre la pâte dans le plat et laisser lever une heure et demie.
Rabattre la pâte. Laisser lever à nouveau 30 minutes. Mettre dans
des moules à pain et faire lever une dernière fois une heure et
demie dans le four en mettant un plat d’eau chaude. Sortir pour
préchauffer le four. Faire cuire au four 20 minutes à 410 degrés F.
Donne 6 pains.
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, avril 2011.
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