En ce mois de mars où le 8 est la journée internationale des femmes, nous avons pensé souligner l’apport important de onze femmes qui ont contribué d’une façon ou d’une autre au développement de notre communauté.
Elles ont aussi fait en sorte que les femmes soient partie prenante du développement local. Pourquoi onze? Parce que ça remplit bien les deux pages centrales. Bien sûr, plusieurs autres femmes auraient pu faire partie de nos choix, mais l’espace étant limité, ce n’est que partie remise. Nous vous en présenterons d’autres tout au cours de l’année.
Nous vous les présentons en ordre alphabétique, puisque nous ne
voulons faire aucune distinction quant à l’importance de l’apport
des unes par rapport aux autres :
Denise Baril Tremblay, Gisèle Fleury Gagnon, Gisèle Gélinas, Liliane Gibouleau Vachon, Marie-Claire Godbout Dickey, Julie Lacerte, Carmelle Landreville Tremblay, Yvette Leblanc Benoit, Édith Lysight Boisvert, Jeannine Martel Poulin, Lucie Mayrand
Par ailleurs, nous voulons également souligner la jeune relève qui s’annonce pour prendre le relais, tant au niveau communautaire qu’économique. Voici donc des noms à surveiller : Nathalie Gibson, Nina Dion, Natacha Lacerte, Marie-Ève Bastien, Véronique Doucet, Janis Lavoie, Nancy Beaudoin, Bonnie Rochefort, ainsi que nos deux nouvelles collaboratrices Stéfanie Trahan et Mélanie Hallé.
Vous connaissez des personnes dont l’implication mériterait
d’être soulignée? Faites-nous en part!
L’équipe du journal
Elle s’établit à Évain en 1950 Ses plus belles réalisations : être enseignante pendant 10 ans, parrainer une famille de vietnamiens pendant plusieurs années et diriger les écoles d’Évain pendant 20 ans. Elle s’est également occupé du Club 4H. Elle est aujourd’hui impliquée dans la pastorale.
Gisèle Fleury arrive à Évain en 1956 avec son jeune époux, Gérald Gagnon. Ils ont eu six enfants, dont Luc qui tient un garage à Évain. Dès son arrivée, elle s’engage dans la paroisse. Cet engagement de la première heure ne se démentira jamais. Encore aujourd’hui, elle est très active dans toutes les activités reliées à la paroisse, en plus d’être membre de la Communauté Jésus-est-Seigneur. Alors que Joseph Guiho était curé d’Évain, elle a besogné dans le Groupe Emmanuel, l’organisme chargé d’organiser les activités. Elle a aussi été présidente diocésaine du Mouvement des femmes chrétiennes de 1995 à 2001. Elle représente toutes les femmes engagées en Église à Évain depuis le début.
Gisèle est née à Évain. Déjà à l’adolescence elle organise des activités dans son village. Elle sera la première femme à siéger au conseil municipal et l’instigatrice de la bibliothèque d’Évain. « M’impliquer dans ma communauté c’était important pour développer une vie communautaire. » Collaboratrice de premier plan pour l’association du hockey mineur d’Évain, du club Optimiste, des fêtes du 50e et du 75e, Évain a grandement profité de ses talents d’organisatrice.
Liliane est résidante d’Évain depuis 1974. Elle a été enseignante
pendant 23 ans. Depuis ses tout débuts elle participa à la
guignolée. Elle participe également à la pastorale et aux sacrements
depuis plusieurs années. Elle s’est également occupée du dépannage
alimentaire à Évain pour le centre Bernard-Hamel pendant longtemps.
Membre du Club Optimiste, elle a été marguillère en plus de faire
des visites aux malades.
Arrivée à Évain en 1968, elle s’implique au sein du Club Optimiste et en devient la première femme présidente. Elle est fière de cette implication. C’est également elle qui a réussi à obtenir un terrain de tennis qui est un plaisir pour les jeunes. Elle consacre des heures de bénévolat à la bibliothèque depuis presque les tout débuts. Elle a siégé au comité d’école, a enseigné le patin artistique, s’est impliquée au comité du 50e et du 75e. Elle est toujours active au conseil de quartier. « Pour moi, être impliquée c’est d’avoir l’impression d’être utile et cela m’apporte beaucoup personnellement. »
Il y a 20 ans, cette femme non-voyante originaire de Beaudry venait s’établir à Évain. Depuis son arrivée, elle a su faire sa marque dans la communauté en s’impliquant dans les activités de l’Église telles que les messes du dimanche, la chorale pour les enfants et la chorale des adultes. C’est surtout au niveau musical que s’est fait la plus grande partie de son implication. « C’est ma foi qui me pousse à prier davantage avec la musique. » Julie sait transmettre sa passion aux gens qui la côtoient.
Carmelle est une dame très impliquée dans notre paroisse. Elle fut présidente des Dames fermières pendant plusieurs années et est trésorière au Club de l’âge d’or. Elle s’est occupée longtemps d’ateliers de bricolage pour les enfants au niveau parascolaire. Elle a participé aux retrouvailles dans le cadre du 50e d’Evain. Pour le 75e d’Evain, elle a participé au montage du livre souvenir ainsi qu’à la décoration de salles lors d’activités comme le bal en blanc. Elle organise à chaque année le salon Artisan-Art.
Arrivée avec sa famille à Évain à l’âge de 5 ans, elle étudie pour devenir enseignante. Elle a consacré 35 ans de carrière à enseigner à de nombreux enfants du quartier Évain. Elle s’est impliquée au Club de l’Age d’Or à titre de trésorière pendant 18 ans. Elle a quitté ses fonctions en mai 2010. « Pour moi, m’impliquer bénévolement c’est important. J’aime les rencontres avec les gens et j’aime le monde. »
Elle arrive à Évain en 1936. Elle devient institutrice avant de rencontrer son mari. Ils s’établiront dans les Rangs 5 et 6 où ils auront cinq enfants. Âgée aujourd’hui de 92 ans, Édith ressemble à une quantité de femmes qui ont besogné ferme, élevé une famille dans des conditions pas faciles et qui ont inculqué des valeurs fortes à leurs enfants. À leur tour, nombre de ces enfants sont devenus les leaders dans leur milieu. Édith est la mère de Guy Boisvert, président des fêtes du 75e d’Évain l’an dernier.
Jeannine débute sa vie à Évain dans l’aventure de l’Épicerie Poulin, en 1976. En 1994, elle poursuit sa lancée avec Chez Jeannine-Centre familial. Ayant rejoint le Cercle de Fermières pour sortir un peu du magasin, elle s’intéresse de plus en plus à redonner vie à « du vieux » (usagé). « Je m’applique à faire du recyclage et mes réalisations portent cette mention. » De plus, son pain et ses gâteaux font encore le délice de nombreux évainois.
Lucie est arrivée à Évain en 1988. En 1990, elle se joint à l’équipe du journal communautaire Ensemble pour bâtir. Elle y partage son enthousiasme contagieux pour l’écriture en plus d’y assumer la présidence pendant de nombreuses années. « C’est le goût de m’intégrer dans ce nouveau milieu qui m’a amenée vers une implication communautaire. »
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, mars 2011.
Elle aide les gens à vaincre la solitude avec l’association Entr’Amis...
Observer et photographier la nidification de deux grands oiseaux...
Service de mécanique générale...