Ce qui constitue la vie d’un quartier ce sont les services qu’on y retrouve et qui permettent à sa population de s’en prévaloir et d’avoir, bien souvent, un bien meilleur service.
Ce mois-ci, votre Journal a rencontré madame Lisianne Veillette, propriétaire de la Cordonnerie du Nord située au 19 boul. Rideau, juste à côté du Provigo. C’est l’histoire d’une artisane de notre quartier, aujourd’hui âgée de 68 ans mais qui a l’œil alerte et les mains agiles.
Elle et son mari, le regretté Jean-Pierre Lacroix décédé en 1999, ont ouvert cette entreprise à Évain au début des années 1990, d’abord au dépanneur Jean-Paul dans le village d’Évain, puis sur le boulevard Rideau, depuis 1996.
Ils ont appris ce métier d’un cordonnier de Malartic en 1969. Jean-Paul aimait travailler le cuir pendant ses temps libres et c’est ainsi qu’il décida de se recycler de chauffeur de poids lourd à cordonnier. Lui confectionnait les semelles et les talons des chaussures, des bottes, etc. et Lisianne s’occupait de la couture.
La cordonnerie est située au cœur du quartier, juste aux côtés de notre épicerie.
Après le départ de son mari, Lisianne fut bien obligée de tout reprendre en mains afin de conserver son commerce. Elle nous mentionne que ce métier est en voie de disparition faute de relève. Il n’y en a déjà plus à Ville-Marie ni à La Sarre. Sa clientèle vient parfois de New Liskeard parce qu’ils n’ont plus ce service chez eux. Alors pourquoi continuer bien qu’elle ait l’âge de prendre une retraite bien méritée ? Elle aime son métier et elle a encore le goût de continuer tant que sa santé le lui permettra. D’ailleurs si plusieurs de ses clients lui demandent de continuer à offrir ce service à Évain, c’est qu’il y a un besoin et qu’ils sont satisfaits.
Lisianne Veillette devant sa machine à coudre. Elle a bon œil et les mains agiles.
Quels sont les points forts de cette PME ? Ce sont la rapidité du service, le travail soigné, des prix plus que compétitifs et souvent du sur mesure. Originaire de Clerval, Lisianne a travaillé dans des restaurants puis comme couturière. Ces expériences lui servent encore aujourd’hui dans le service à la clientèle et dans des travaux demandant plus d’habileté que de technique. En effet, elle peut vous fabriquer des portefeuilles, des étuis de couteaux et autres accessoires mais cela requiert beaucoup de temps et elle préfère venir en aide aux gens en faisant de petits travaux parfois même sur place si le client n’est pas trop pressé.
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir,
2012.
Source photos : Gilles Quintal
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