Mécanique U.R.P., entreprise située depuis 2 ans déjà, au 1025 rue Mantha, se spécialise dans l’usinage récréatif de précision. Le propriétaire Yan Bélanger, âgé de 32 ans est l’unique propriétaire de cette dynamique entreprise.
Il fonctionne à fond de train. Il est entouré de bateaux, motoneige, quatre roues, moteurs de toutes sortes. Il répare tous les moteurs, du 4 temps aux 2 temps, rien ne lui fait peur. Ce jeune homme est confiant en ses moyens, il a une bonne base en usinage et se dit très perfectionniste, aime le travail bien fait et veut satisfaire ses clients. Selon lui, rien de brise pour rien, il se donne comme défi d’en trouver la raison.
Actuellement, grâce à la confiance des gens du quartier, celui-ci a un beau contrat, qui remplit une partie de ses journées en préparant les bateaux neufs pour la mise à l’eau. Un beau contrat, qui lui permet de travailler dans de si beaux bateaux. C’est excitant. Sa spécialité, c’est de reconditionner les moteurs. De là vient le nom « usinage récréatif de précision ».
Que faisais-tu comme travail avant de démarrer ton entreprise ?
« J’étais machiniste ».
Pourquoi ce changement ?
« Je n’aime pas la routine. Actuellement, tout est différent.
Chaque véhicule est une expérience nouvelle en soi. »
Me trouvant dans son garage, je lui ai demandé quelle était cette
machine située à ses cotés ?
C’est une fraiseuse, pour faire de l’usinage. Les gens du métier
appellent ça « une mailing ». Une très belle machine qui lui rend de
très grands services.
Ses parents Gaétan Bélanger et Ginette Mercier l’aident actuellement dans divers domaines. Car débuter une entreprise qui a autant d’achalandage prend beaucoup de temps, et ce n’est pas évident de tout faire et surtout d’aimer tout faire. C’est là qu’entre en action sa mère, une femme très connue et appréciée de la communauté d’affaires. Elle vient lui prêter main forte en comptabilité. Tant qu’à son père Gaétan, il aime travailler avec lui en mécanique. Yan est très heureux de voir que les compagnies utilisent ses services.
Il mentionne que d’autres entreprises pourraient utiliser ses services mais ne sont pas au courant qu’ils pourraient avoir de tels services en région. Il se dit toutefois très satisfait de ses premières années, car plusieurs concessionnaires de la ville transigent avec lui pour le réusinage des têtes de moteurs, le perçage de cylindres et beaucoup d’autres travaux de réusinage et de reconditionnement.
Où te vois-tu dans 5 ans ?
Dans 5 ans, je saurai exactement si je désire continuer avec une
petite équipe ou si je m’investis davantage avec une équipe plus
grande. Selon lui, c’est sa plus grande question. Il n’est pas celui
qui aime la gestion du personnel, il aime et veut continuer à avoir
les mains dans les bolides.
Si tu avais un message pour la population, que serait-il ?
« Oui, je les inviterais à préparer leur bateau plus tôt, plusieurs
semaines avant la mise à l’eau et de faire pareil pour les
motoneiges. » Car selon celui-ci les gens sont souvent à la dernière
minute et désirent voir le travail fait dès qu’ils apportent leur
machine, ce qui n’est pas toujours facile à faire.
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, été 2013.
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