Histoire de vie: la famille Cabirol et Dénommé

Famille Cabirol Denommé Famille d’Ariane Cabirol et François-Michel Dénommé.

Par Diane Gaudet Bergeron

C’est l’histoire de la famille d’Ariane Cabirol et François-Michel Dénommé, avec leurs trois enfants, dont Léane atteinte d’un cancer. C’est en novembre 2018 que toute cette saga a débutée. Leur belle petite Léane, 2 ans, se fait diagnostiquer un cancer des tissus mous.

De longs traitements suivront, à un tel point que nos résidents de l’Abitibi-Témiscamingue ont pensé déménager pour se rapprocher des grands centres. Dans leur périple, ils ont vécu deux mois aux États-Unis, au Minnesota plus exactement, et ce, après des déménagements de Rouyn-Noranda vers Philadelphie, puis Baltimore, pour se terminer au Minnesota dans un hôpital spécialisé pour enfants.

Heureusement, l’assurance-maladie du Québec a défrayé les coûts de cette radiothérapie qui ne pouvait se donner au Québec. Madame Cabirol est reconnaissante des traitements qui furent donnés à Rouyn-Noranda, permettant ainsi à ses jeunes enfants d’avoir une vie plus normale et s’amuser comme des enfants de leur âge, et ce, deux semaines sur trois, car la troisième semaine se passait à Montréal.

En plus des semaines de traitements à Rouyn-Noranda et aux États-Unis, la petite famille a passé 70 jours au Manoir Ronald McDonald à Montréal.

Cette possibilité de séjours par intermittence fut vraiment appréciée. La petite Léane pouvait avoir des jours plus normaux, avec des jeux pour enfants. Après une longue journée d’hospitalisation, ils pouvaient manger de la nourriture préparée par des bénévoles ou se faire eux-mêmes la cuisine, se retrouvant en famille.

    Oeuvre des Manoirs Ronald McDonald

Comme tout n’est pas parfait, les cinq membres de la petite famille ne pouvaient pas tous occuper la chambre mise à leur disposition, car il était permis à quatre personnes seulement d’y demeurer. Alors, ils ont dû laisser leur fille ainée chez les grands-parents le temps du traitement.

Pour eux, le manoir était un lieu sécurisant, avec une enfant fragile et un bébé de huit mois. Ils appréciaient la propreté des lieux, la proximité avec d’autres familles vivant des situations similaires. Simplement savoir qu’un endroit de ce genre leur est ouvert fait toute une différence.

Madame Cabirol est extrêmement reconnaissante des traitements que sa petite fille a reçus, tant à Rouyn-Noranda qu’aux États-Unis et à Montréal. Elle tient tout particulièrement à remercier le Manoir Ronald McDonald pour leur aide ainsi qu’aux amis qui ont participé au financement de toutes ces dépenses, enlevant à la petite famille des soucis financiers.

 

Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, octobre 2021.

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