Femme attentionnée et pleine de bonté, elle apportait de la joie à tous ceux qui la côtoyaient. Présente à toutes les réunions, prodiguant ses conseils toujours avec le sourire, elle nous manquera beaucoup.
La présence de Nicole Archambault (infirmière à la Maison l’Envol) près d’elle dans sa maladie lui a été très précieuse. Mmes Lise Latour et Jacinthe Falardeau lui ont rendu un bel hommage lors de ses funérailles. Nous sommes fières de partager ce texte avec vous.
« Parler d’Isabelle est facile et en même temps difficile parce qu’il y aurait plein d’anecdotes à raconter et on doit essayer de ressortir les plus importantes.
D’abord, Isabelle a toujours été très impliquée au niveau du tissage dans notre Cercle de Fermières. Elle a toujours été très patiente, généreuse de son temps et disponible pour aider les dames qui avaient de la difficulté avec la technique du tissage. C’est vers les années 2010 qu’elle a exprimé le désir d’avoir de l’aide pour monter les métiers et Jacinthe et moi, nous nous sommes impliquées dans cette aventure périlleuse. Elle fut notre « mentor » pendant toutes ces années. Il faut dire que nous nous sentons très « petites filles » face à la tâche à accomplir sans elle, mais nous sentons que, de là-haut, Isabelle va nous guider à poursuivre cette aventure.
Nous avons pensé lui offrir la prière d’une tisserande. Vous constaterez qu’elle a un style plutôt humoristique.
Nous venons de perdre une perle dans le domaine du tissage et nous lui disons merci de nous avoir aidées à cheminer pour garder ce bel héritage.
« Au revoir Isabelle et garde un œil sur nous. »
- Tes amies Fermières
Seigneur, à vos pieds je me prosterne
Veuillez augmenter ma moyenne
Afin que je tisse à mon goût
Des guenilles, y’en a partout
Vous qui voyez de là-haut
Voyez-vous arriver ça par ballots ?
Venant d’en bas, venant d’en haut
Faites que je tisse toujours plus beau
Je passe dans les lames et dans l’ro
Je monte la pièce comme il faut
Des baguettes y’en a pas trop
Si je veux pas que ça fasse défaut
Si vous voyez que je m’énerve
Aidez-moi dans mes réserves
Je tisse pas toujours pour l’argent
Mais plutôt pour passer mon temps
Je vous en prie pour vos tisserandes
Essayez de nous comprendre
Même si pas très fortes en anglais
Dans l’tissage on met le paquet
Je vous en serais bien reconnaissance
Si au moins on pouvait en vendre
Mais je vous en demande pas tant
Faites que je tisse encore longtemps
Parfois j’ai souvent mal aux cuisses
Les chevilles me craquent en « torvis »
Ça, ça vaut bien un bon sportif
Pourvu que les deux pieds m’résistent.
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, février 2015.
C'est un passionné avec des projets plein la tête. Son dernier court métrage "Conflit/Conflict" est présenté dans des festivals à travers le monde...
Une enfant de deux ans doit suivre de longs traitements à Rouyn-Noranda, à Montréal et aux États-Unis...
Au restaurant Le Saint-Exupéry, Pascale Culhane aime toujours l’adrénaline de l’heure du dîner et les imprévus qui défient son ingéniosité…