Dans l’espace que j’ai aménagé dans ma chambre pour classer et payer mes factures avec mon ordinateur qui date de 10 ans, je fais des recherches, je lis des documents et j’essaie de comprendre de quelle façon je peux protéger ma propriété et ma santé de l’exploitation annoncée d’une mine à 1 km de chez moi.
Entre construction, circulation accrue, dynamitage, tassement de terrain, risque important de dommages à mon puits et du stress engendré, je suis démunie.
Pendant ces recherches et réflexions, je jette un coup d’œil aux photos de mes petits-enfants. Je regarde mon agenda pour y voir mon rendez-vous chez le dentiste, l’anniversaire de ma petite-fille, l’échéance pour le paiement de mes taxes municipales et la réunion du prochain conseil de quartier pour lequel je suis bénévole depuis 10 ans.
Mes activités quotidiennes sont amputées par ces préoccupations pour lesquelles je ne trouve pas de solution.
Tout ce qui décrit la « raison d’être du projet* » me semble abstrait, étranger à tout ce que je suis.
Non seulement la réalisation de ce projet ne m’apporte rien, mais menace l’intégrité de mon chez-moi qui représente le plus gros investissement de ma vie.
Comment me protéger ? Les compagnies d’assurance ne couvrent pas les dommages causés par l’exploitation minière. Pourquoi les citoyens sont laissés à eux-mêmes face à un voisin aussi invasif ?
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* PROJET MINIER AURIFÈRE WASAMAC Description détaillée de projet (178 pages)
aeic-iaac.gc.ca/050/documents/p80879/136772F.pdf
Annexe B : réponses du promoteur aux questions des citoyens
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, mars 2021.
Crédit photo : Louise Villeneuve.
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