L’an passé marquait l’ouverture de la garderie scolaire qui sert aussi aux repas du midi, au sous-sol de l’église d'Évain, afin d’avoir plus d’espace de classe dans nos écoles à cause du plus grand nombre de jeunes enfants dans notre quartier. C’est une belle preuve de vitalité et de croissance à Évain quand on réalise le nombre d’écoles qui ferment dans les quartiers environnants.
Ce changement semble aussi apporter son lot de soucis, car depuis bientôt un mois, les enfants sont de retour à l’école. Les élèves de l’école Notre-Dame-de-l’Assomption doivent traverser la rue vers le local situé au sous-sol de l’église pour le repas du midi et la garderie en fin de journée.
Ce sont des dizaines d’enfants qui, plusieurs fois par jour, empruntent la traverse de piétons. Une brigadière d’expérience à cet endroit veille à la sécurité des petits. Selon son témoignage, la grande majorité des conducteurs sont courtois et respectent les consignes. Il semble que certains, plus pressés, ont tendance à accélérer lorsqu’ils croient que la brigadière est sur le point de s’engager avec son signal d’arrêt; tout ça pour sauver quelques secondes.
Selon l’article 311 du Code de la sécurité routière :
« Lorsque la circulation est dirigée par un agent de la paix, un brigadier scolaire ou un signaleur chargé de diriger la circulation lors de travaux, toute personne doit, malgré une signalisation contraire, obéir à leurs ordres et signaux. »
Tout conducteur qui ne respecte pas le signal d’arrêt d’un brigadier est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 200 $, en plus de voir inscrire 3 points d’inaptitude à son dossier de conduite auprès de la SAAQ.
Les patrouilleurs de la Sûreté du Québec ont l’habitude de faire acte de présence dans le quartier au début de l’année scolaire, chose qui n’avait pas été faite au moment d’écrire ces lignes. La présence d’une auto-patrouille réveille la mémoire et aide à se souvenir ce qui définit un arrêt au coin de la rue ou la vitesse permise à proximité d’une école.
Les panneaux indiquant une traverse de piétons, l’école et la présence d’une brigadière devraient suffire à nous inciter à la prudence. Malheureusement, il semble que pour certains, les quelques secondes sauvées sont plus importantes que la vie de jeunes enfants.
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, octobre 2017.
Crédit photos : Réjean Gouin.
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