Pour souligner les célébrations entourant Pâques, l’équipe de rédaction a décidé qu’il serait intéressant de couvrir cette fête avec un article spécial. Une belle idée, mais lorsque fut le temps d’écrire ce fameux article, cela s’avéra plus compliqué. En effet, que pouvons-nous bien dire sur cette fête qui n’a jamais été dit et redit partout à chaque année ?
De plus, pour plusieurs, cette fête n’est plus reliée à la religion comme elle l’était à sa création. Lorsqu’on pense à Pâques, il vient en tête de la majorité des gens : congé férié, temps de rassemblement en famille et, pour les plus jeunes, une raison de se bourrer la face dans le chocolat.
Alors peut-être qu’il serait bien qu’on s’intéresse aux raisons historiques et religieuses de ces célébrations comme point de départ de cet article.
Premièrement, Pâques est la plus grande célébration de la chrétienté. Elle est une façon de commémorer entre autres la résurrection de Jésus-Christ.
Pâques s’écrit de deux façons, soit au pluriel ou au singulier. La première façon, au pluriel, fait référence à la fête chrétienne qui souligne trois évènements soient la dernière Cène (repas de Jésus avec le partage de l’eucharistie), la Passion du Christ (crucifixion de Jésus sur la croix) et finalement la résurrection du Christ. La seconde manière de l’écrire, au singulier, fait plutôt référence à la fête juive ou ce qu’on appelle aussi Pessah.
Depuis l’antiquité, de nombreuses coutumes créées pour accueillir le retour du printemps se sont fusionnées avec la fête de Pâques. D’ailleurs, c’est de ces célébrations du printemps que l’on doit le symbole de l’œuf. Les œufs de Pâques n’ont aucune référence à des traditions religieuses, mais se rapportent plutôt au début du printemps en faisant référence à la germination. Jeannot Lapin ou encore le lapin de Pâques doit sa création aussi à l’antiquité. Au tout début, la référence au lièvre était pour symboliser la fertilité et la fécondité du printemps. Maintenant, tous ces symboles ont été récupérés à des fins plus commerciales.
Selon l’endroit où l’on se trouve sur le globe ou encore selon nos croyances, les traditions et coutumes reliées à Pâques connaissent quelques variantes. En voici quelques-unes :
Les Allemands ainsi que les Alsaciens profitent de cette fête pour décorer leur maison. On fabrique aussi des bouquets de Pâques sur lesquels on accroche divers sujets et des œufs peints.
Les Américains espèrent que le lapin de Pâques leur apportera des lapins en chocolat et des sucreries dans un panier tressé.
En Pologne, un panier garni est préparé le vendredi, conservé sans être mangé le samedi et béni le jour même par un prêtre.
En Hongrie, en Roumanie, en République tchèque et en Slovaquie, les jeunes filles colorent les œufs durs. Elles utilisent également de la cire qu'elles mettent autour de l'œuf. Une fois l'œuf coloré, la cire enlevée crée des motifs.
Finalement, malgré que cette fête ait perdu de son essence avec
le temps, elle reste pour plusieurs familles ancrée dans leur
tradition. Qu’elle ne soit plus reliée uniquement à l’aspect
religieux ne lui enlève aucunement de son importance. Dans ma
famille comme pour plusieurs autres, elle reste un moment privilégié
pour souligner le printemps mais surtout pour prendre le temps de se
rassembler en famille.
Avant le lever des enfants, vous pourriez laisser des traces de Jeannot lapin dans leur chambre (des traces de pattes ou encore des carottes). Ces traces pourraient les amener chacun à trouver un panier rempli de petits œufs de Pâques.
Pour faire changement, vous pourriez tout simplement faire la chasse aux petits œufs de Pâques à la tombée de la nuit. Éclairée à l’aide de leur lampe de poche, cette chasse prendra une toute autre allure.
Pour faire travailler les méninges de vos enfants, vous
pourriez faire la chasse aux morceaux de casse-tête. Vous
écrivez un message ou encore vous dessinez une image. Par la
suite, vous vous amusez à découper en plusieurs morceaux
votre feuille. Vous cachez ces pièces de casse-tête dans des
œufs en plastique et vous les éparpillez dans la maison. Une
fois que vos participants auront reconstitué le casse-tête,
vous pourrez leur remettre un grand prix.
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, mars
2015.
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