Ding dong! Halloween! Farce ou friandise! Sûrement la fête préférée des enfants qui auront la chance de se costumer, se maquiller et passer de porte en porte, là où ils seront les bienvenus pour la cueillette des « bonbons d’Halloween ».
D’origine celtique (Irlande et Écosse), la fête de l’Halloween précède la fête de la Toussaint d’où le terme anglais « All Hallow’s Eve » (veille de tous les saints). Ainsi le 31 octobre était la dernière journée de l’année où l’on fêtait le Samain (dieu de la mort) avant d’entamer le Nouvel An. Les Celtes croyaient qu’au cours de cette nuit, les frontières entre le monde des morts et celui des vivants étaient ouvertes et ils revêtaient des costumes effrayants pour éloigner les mauvais esprits.
Le symbole le plus approprié à cette fête est sûrement la fameuse citrouille. Cette icône vient d’un vieux conte irlandais « Jack’O Lantern » (Jack à la lanterne) où celui-ci, condamné à errer éternellement dans l’obscurité entre l’enfer et le paradis, s’éclairait d’un tison posé dans un navet. Le navet fut progressivement remplacé par une citrouille.
Au fil des décennies, la fête de l’Halloween a pris beaucoup d’ampleur et maintes restrictions se sont ajoutées pour la sécurité des enfants. Seules les maisons affichant des décorations d’Halloween sont retenues pour la cueillette. Cela évite de déranger les gens qui ne participent pas.
Ne soyez pas effrayés de rencontrer sur votre route : fantômes, sorcières, vampires, maisons hantées, cimetières, zombies, squelettes, momies et aussi… Jack qui réapparait le soir de l’Halloween! Brrr… Bonne cueillette!
Crédit photos : Jacques Archambault.
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, novembre 2022.
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