Crise climatique, sécheresse, fonte des glaciers, hausse du niveau de la mer, tsunami, inondation… et quoi encore ? Un mouvement pour tenter de stopper voire renverser les effets des changements climatiques proclame vouloir « sauver la planète ». Cette expression fait écran aux dangers réels qui menacent : nous, les humains ainsi que les autres espèces vivantes sur la Terre.
À mon avis, il est plus judicieux de vouloir sauver l’humanité, nous sauver nous-mêmes. Les effets néfastes de nombreuses activités humaines, qui semblaient « pavées de bonnes intentions », s’avèrent toxiques pour la vie sur Terre. La qualité de l’air et de l’eau semble négligeable lorsque des projets économiques font miroiter des retombées en « or ».
Les soubresauts de Mère Nature m’apparaissent être sa façon de nous expulser comme de mauvais locataires. L’histoire de notre planète Terre révèle qu’elle a traversé bien des épreuves et elle s’en est sortie. Pour l’humain par contre, c’est-à-dire vous, moi et les générations qui suivront, ce n’est pas si sûr. À tout le moins, vivre comme « avant » n’est sûrement plus envisageable.
Les activités de l’espèce humaine ont considérablement perturbé l’environnement. Elles ont même contribué à mettre en péril d’autres espèces vivantes voire mener à leur extinction.
L’expression « sauver la planète » n’est pas une formule magique. La tâche est colossale. On doit mettre en place des actions multiples et significatives. Comme ce sont les activités et les habitudes de vie des humains qui ont causé ces perturbations, c’est à nous de corriger le tir.
De mon côté, mes efforts se tournent vers le respect de mon environnement : diminution de ma consommation, réutilisation, recyclage, compostage, en plus de rester informée et de remettre certaines de mes habitudes en question. Je m’efforce aussi de transmettre ces notions à mes enfants et petits-enfants afin que notre coin de planète puisse recevoir d’autres humains et qu’ils y soient bien et en sécurité.
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, juin 2022.
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