Vous aurez peut-être déjà entendu l’expression anglophone « greenwashing » pour qualifier une publicité mensongère qui laisse croire qu’un produit est écologique sans qu’il le soit réellement. En français, on qualifie d’écoblanchiment cette technique qui vise à duper la clientèle sensible aux enjeux environnementaux, comme vous, chères lectrices et chers lecteurs.
Dans un article de Radio-Canada d’octobre dernier, on suggère quelques façons d’éviter ces pièges et d’être un consommateur ou une consommatrice écoresponsable et rusé.e!
D’abord, il faut se méfier des emballages de couleur verte ou avec des images de nature. Sans affirmer un quelconque argument écologique, un simple design évoquant la nature peut nous faire pencher vers un produit alors qu’il n’a de vert que l’emballage!
Malheureusement, le simple fait d’affirmer sur son produit qu’il est « écologique » ou « bon pour la planète » n’est pas bien réglementé. En effet, ces expressions sont maintenant galvaudées. On nous conseille de rechercher quelles sont les mesures concrètes, à quoi ces allégations font-elles référence.
Les logos de certification sur un produit ont de quoi nous rassurer sur ces affirmations vertueuses. Mais gare aux certifications « maison »! En effet, une entreprise peut aller jusqu’à inventer sa propre certification, qui, contrairement à celles officielles, n’est pas validée par des tiers. À la vue d’une nouvelle certification inconnue, on nous conseille de visiter le Répertoire des écoétiquettes du ministère de l’Environnement du Québec.
Il est également possible que le produit ait réellement des caractéristiques moins polluantes, mais que d’autres aspects soient bien moins reluisants. Ainsi, un produit pourrait être compostable, mais que sa fabrication produise une grande quantité de gaz à effet de serre (GES). De même, on vantera parfois la carboneutralité d’un produit, sans considérer tout son cycle de vie, soit de l’extraction des ressources nécessaires jusqu’à la gestion en tant que déchet. De plus, certains produits seront considérés carboneutres grâce à l’achat de crédits carbone, ce qui ne rendra pas le produit en soi plus écologique.
Bref, pour être une acheteuse avertie ou un acheteur alerte, il faut toujours se poser des questions et prendre le temps de réfléchir avant de faire un achat qu’on croit « vert ». En espérant qu’avec le temps, ces pratiques trompeuses soient interdites, gardez l’œil ouvert et dénoncez ces pratiques dans votre entourage et auprès de vos élu.e.s.
Source : Débusquer l’écoblanchiment en cinq étapes, Radio-Canada
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, décembre 2023 - janvier 2024.
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