En retardant la première tonte de notre gazon, où souvent poussent fleurs de trèfle et pissenlits, c’est donner une chance aux pollinisateurs de faire leur travail. Nous, les humains, en tirons grandement parti, car 70% des principales cultures produites à l’échelle mondiale doivent bénéficier de l’activité des insectes pollinisateurs.
Nos deux grands champions dans ce domaine sont irréfutablement l’abeille et le bourdon, et suivent pour en nommer quelques-uns la guêpe, la fourmi, le papillon, la mouche, le colibri, le sphinx colibri, les coléoptères (coccinelle, hanneton, scarabées).
Un autre facteur important pour la pollinisation, c’est de planter des fleurs! Voilà une bonne façon de contrecarrer l’extinction de certains insectes pollinisateurs. Parmi les fleurs préférées de nos pollinisateurs, on retrouve l’achillée, l’aster, l’asclépiade, la mauve, la bourrache, la capucine, la verge d’or, le tournesol, la monarde, le souci, la clématite de Virginie, le cosmos, etc. Parmi les arbres qui fournissent une importante source de nectar, le tilleul, le saule, le pommetier, le prunier et le cerisier joignent les premiers rangs.
Si chacun y met du sien, nous en sortirons tous gagnants!
Bonne floraison!
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, mai 2023.
Crédit photos : Jacques Archambault.
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