Au cours de l'été dernier, je les ai photographiés, filmés, scrutés, étudiés et admirés, ces bourdons qui venaient butiner sur un bouquet de fleurs de bourrache à 2 pieds de moi. J'aimais les regarder prendre le pollen de fleur en fleur, car je me disais que c'était bon pour la Nature et... pour nous aussi les Humains.
Par une journée du 8 septembre, il y en a un qui est venu se poser en plein centre d'une fleur de rudbeckia tout près de moi et est demeuré immobile. J'avais remarqué que ces fleurs n'attiraient pas vraiment les bourdons, c'est ce qui a attiré mon attention. Mais là, après plusieurs heures, il s'est renversé sur le côté à même les pétales jaunes de la fleur comme s’il était épuisé, au bout du rouleau. Je me suis dit : tiens tiens, sa date d'expiration est arrivée.
C'est donc dire que le bourdon aura travaillé jour après jour pendant sa courte vie de 4-5 mois à ramasser du nectar et du pollen qu'il amène non seulement au nid pour nourrir la colonie, mais aussi pour procurer des réserves qui serviront à la ou les reines qui seules survivront durant l'hiver. C’est en récoltant le nectar et le pollen que les insectes butineurs transportent, à leur insu, du pollen sur leur corps, fertilisant ainsi d’autres fleurs. Les bourdons ont une technique bien à eux : la « pollinisation par vibration », ce qui leur permet de récolter le pollen des fleurs en faisant vibrer leurs ailes. C’est d’une efficacité sans précédent !
Les changements climatiques et la déforestation s’avèrent néfastes pour l’espèce. Un des bons moyens pour contrer une diminution des insectes pollinisateurs, c’est de… planter des fleurs ! Alors, à nos marques pour l’an prochain !
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, novembre 2020.
Avez-vous vu des grenouilles, des salamandres, des couleuvres ou des tortues en Abitibi-Témiscamingue?
Un grand nombre d'élèves, de citoyens et de tout-petits se sont engagés dans une marche pour le Jour de la Terre…
Le mois de mai marque généralement une rupture nette avec les températures de l'hiver…