C’est la question que l’on se pose à chaque année ! Sujet longtemps débattu, la firme montréalaise Ellipsos a finalement réalisé une étude, en 2009, pour trancher. La réponse est logique, mais nuancée.
Que ce soit un sapin baumier, une épinette blanche ou toute autre variété, l’arbre naturel semble un choix plus écologique, car sa production est bien souvent locale. En effet, selon l’Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec (APANQ), près de 1,8 million d’arbres seraient produits dans notre province.
L’arbre captera aussi du gaz carbonique toute sa vie, soit entre 5 et 15 ans. En tant que couvert végétal, il offrira également une panoplie de services écosystémiques. Néanmoins, l’entretien de la plantation avec de la machinerie, des insecticides, herbicides et fertilisants, aura son lot d’impacts sur l’environnement immédiat et la santé des personnes y travaillant.
Quant à lui, l’arbre artificiel est bien souvent produit en Chine et composé d’un amalgame de plastique et de métaux qui ont dû être extraits et transformés, amenant leur lot d’impacts environnementaux et sociaux.
Enfin, la distance à effectuer par le consommateur pour acheter son arbre est non négligeable. Annuel pour l’arbre naturel, l’impact est donc plus important comparé à celui moins fréquent de l’arbre artificiel, conservé six ans dans l’étude.
Les plus grands adeptes le garderont un mois, alors que d’autres en profiteront à peine une semaine. L’arbre de Noël a une durée d’utilisation assez faible, face à tous les intrants et l’énergie nécessaire pour le produire.
Ainsi, pour diminuer l’impact de l’arbre artificiel, il est recommandé de le conserver le plus longtemps possible. Il faudrait conserver l’arbre artificiel de 20 à 23 ans pour atteindre le même niveau d’impacts qu’un arbre naturel concernant l’apport en gaz à effet de serre et l’utilisation des ressources, respectivement.
L’arbre naturel quant à lui devra être valorisé, plutôt qu’enfoui. C’est d’ailleurs la pratique à Rouyn-Noranda, alors que la collecte des arbres de Noël au mois de janvier achemine ceux-ci vers l’écocentre pour qu’ils soient broyés puis utilisés comme fond de route.
Que ce soit un arbre artificiel ou un arbre naturel, il faut simplement faire au mieux avec ce qu’on a.
Enfin, si vous avez envie d’un arbre de Noël vraiment durable, pourquoi ne pas en planter un, l’été prochain ? Une solution encore plus écoresponsable, à portée de pelle !
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Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, Décembre 2022 - Janvier 2023.
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