Les changements climatiques, le réchauffement planétaire, l’effet de serre, toutes des expressions qui réfèrent à un même sujet qui est de plus en plus discuté, mais dont la gravité semble soit exagérée, soit minimisée. Démystifions le tout!
Notre planète est entourée de gaz, notamment le fameux gaz carbonique (CO2). Comme les fenêtres d’une serre, ces gaz laissent entrer une partie des rayons du soleil, mais bloquent aussi partiellement leur sortie. C’est ce qu’on nomme l’« effet de serre ».
Avec le soleil, les océans et les volcans, c’est ce qui régit le climat et permet la vie sur Terre, en assurant une température moyenne viable, contrairement aux autres planètes. Cet équilibre est néanmoins fragile.
Les activités humaines de combustion d’énergies fossiles (essence, diésel, charbon, gaz naturel, etc.) ont débalancé l’équilibre. En effet, lorsqu’on les brûle, cela produit davantage de ces « gaz à effet de serre » (GES).
En augmentant les GES, on augmente leur effet, donc la Terre conserve de plus en plus de chaleur. C’est un peu comme si on commençait à fermer l’aération de notre serre planétaire.
Depuis la révolution industrielle, les émissions de GES ont bondi. Le rayonnement solaire, les courants océaniques et l’activité volcanique n’ont quant à eux que peu changé dans le temps. On se rappellera que ce sont les quatre éléments qui régissent notre climat. Ainsi, on considère que ce sont ces émissions de GES qui sont la cause du réchauffement planétaire.
En plus d’être causé par l’effet de serre accentué, le réchauffement est augmenté par certains de ses impacts.
La fonte des « pergélisols » en est un exemple. Il s’agit de sols, souvent assez nordiques, qui sont gelés en permanence. Dans ces sols sont emprisonnés des GES depuis des centaines voire des milliers d’années. Avec le réchauffement, on observe des zones de pergélisol qui dégèlent. Ce phénomène libère davantage de gaz qui viendront s’ajouter à notre couche de gaz à effet de serre et en augmenter l’effet.
La fonte des glaciers participe également à cette accélération du réchauffement. On peut comparer ces immenses étendues de glace à une sorte de climatisation pour maintenir un climat viable sur la planète. Par contre, plus la température globale augmente, plus les glaciers fondent. Les roches et les sédiments auparavant isolés sous la glace commencent à apparaitre sous le soleil. On sait toutes et tous ce qu’un peu de gravier peut faire à une patinoire sous un beau soleil. C’est le même principe : ça fond encore plus vite.
On appelle « changements climatiques » les conséquences sur le climat, de ce réchauffement planétaire. Comme les deux concepts sont intimement liés, on utilise souvent ces deux expressions comme des synonymes.
Maintenant, que nous comprenons bien ces phénomènes, plusieurs questions se posent. Quels sont les impacts sur nos sociétés, nos écosystèmes ? Que peut-on faire pour réduire le réchauffement ? Que faisons-nous réellement pour lutter contre les changements climatiques ? Peut-on s’y adapter ? C’est ce que nous tenterons d’élucider dans la prochaine chronique. Déjà, en ayant compris le fonctionnement des changements climatiques, vous pouvez partager vos connaissances dans votre entourage. S’informer et informer les autres, c’est aussi ça, être écoresponsables, ensemble!
Sources :
Alloprof, Le pergélisol
New York Times, Have Climate Questions ? Get Answers Here.
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, mars 2023.
Voir les deux articles suivants :
2.
Écoresponsables, ensemble! La lutte aux changements climatiques...
3. Écoresponsables, ensemble! L’adaptation aux changements climatiques...
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