Moi qui croyais passer une Journée de la femme bien tranquille ! Hé bien, ce fut loin d’être le cas. Vous vous souviendrez que c’était au lendemain d’une journée où la glace recouvrait tout, tant dans les rues que sur les trottoirs.
Dans le cadre de mon travail, je me suis déplacée pour faire signer une lettre. Et ce qui, dans ma tête, n’aurait pas dû se produire arriva : je me suis retrouvée les fesses dans l’eau avec un poignet fort douloureux. Je me suis donc rendue à l’urgence où j’ai patienté un bon moment en compagnie de plusieurs personnes. Parmi celles-ci, mince consolation, quelques-unes avaient, elles aussi, été victimes de la glace.
Une fois le diagnostic posé, en l’occurrence un poignet fracturé, il fallait retourner à la maison et faire face au quotidien avec un plâtre. Misère! Avez-vous déjà essayé d’ouvrir un pot de mayonnaise avec une main qui refuse de coopérer ? De vous habiller ? De mettre vos bottes ? D’ouvrir un emballage ? De couper des légumes ? D’écrire un texte à l’ordinateur ? Quelle aventure!
Heureusement, je suis bien entourée, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Cet incident me fait apprécier la chance que j’ai de ne pas vivre avec un handicap permanent. Je sais que très bientôt, ce plâtre rose disparaîtra et je retrouverai mon indépendance et ma mobilité. Chapeau à ceux et celles qui vivent cela à longueur d’année!
Heureux hasard, je suis tombée sur cette leçon de vie en rédigeant ce texte grâce à Facebook. Un jour, un professeur décide de demander à ses étudiants de lui faire une composition au sujet d’une feuille blanche sur laquelle trône en plein milieu un point noir. Il leur demande de décrire ce qu’ils observent en leur spécifiant qu’aucune note ne leur sera attribuée, l’objectif étant de les faire réfléchir.
Après avoir lu les textes, le professeur dit à ses étudiants qu’aucun d’entre eux n’a parlé de la partie blanche de la feuille. Tous se sont concentrés sur le point et sur sa position sur la page. La même chose se produit dans nos vies avec la maladie, les problèmes d’argent ou familiaux et le reste, leur dit-il. « Les points noirs sont petits mais ils occupent une grande place dans nos pensées. Cessons de nous concentrer sur eux et apprécions chaque moment », conclut-il.
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, mai 2017.
Dans notre société, on nous inculque que le bonheur se réalise à deux. Mais le célibat peut être glorieux...
La présence de ces souliers peut avoir différentes significations...
Après des mois de réclusion, notre région est maintenant revenue en zone verte, malgré quelques petites restrictions...